- EAN13
- 9782841373215
- ISBN
- 978-2-84137-321-5
- Éditeur
- Jérôme Million
- Date de publication
- 02/10/2015
- Collection
- Petite collection Atopia
- Nombre de pages
- 304
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,3 cm
- Poids
- 508 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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LES CAUSES ET LES REMEDES nouvelle édition
causae et curae
De Hildegarde De Bingen
Jérôme Million
Petite collection Atopia
Offres
-
28.00
Les yeux de l'homme ont été faits à la ressemblance du firmament. En effet, la pupille de l'oeil offre une ressemblance avec le soleil ; la couleur noire ou grise qui est autour de la pupille offre une ressemblance avec la lune, et le blanc qui est à l'extérieur, avec les nuages. L'oeil est fait de feu et d'eau. C'est le feu qui lui donne consistance et force pour exister ; l'eau lui donne la faculté de voir. Si le sang se trouve en excès sur l'oeil de l'homme, il empêche cet oeil de voir, car il assèche l'eau qui permet la vision ; et si le sang se trouve là en trop petite quantité, l'eau qui aurait dû donner à l'homme le pouvoir de voir n'a plus cette faculté, car ce qui devrait apporter un soutien au sang, comme un pilier, lui fait alors défaut. C'est pourquoi, chez les vieillards, la vue s'obscurcit, car le feu les quitte et l'eau mêlée au sang diminue en eux. Les jeunes gens voient plus clair que les vieillards, parce que leurs veines ont encore un mélange équilibré de sang et d'eau, car le feu et l'eau n'ont pas encore diminué en eux la chaleur et le froid de façon excessive.
Il n'y a pas de maladies, rappelle avec force Hildegarde, mais des hommes malades, et ces hommes sont intégrés dans un univers qui, de même qu'il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la guérison ; ils doivent être soignés dans leur totalité, corps et âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c'est bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur maîtrise d'eux-mêmes, qu'ils trouveront les forces qui soutiendront le processus de guérison.
Il n'y a pas de maladies, rappelle avec force Hildegarde, mais des hommes malades, et ces hommes sont intégrés dans un univers qui, de même qu'il participe à leur malheur, doit aussi prendre sa part dans la guérison ; ils doivent être soignés dans leur totalité, corps et âme, et, même si la nature peut et doit venir à leur aide, c'est bien souvent dans leur propre sagesse, leur modération, leur maîtrise d'eux-mêmes, qu'ils trouveront les forces qui soutiendront le processus de guérison.
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