Conseils de lecture

18,00
Conseillé par (Libraire)
30 août 2023

Une histoire de la rose

Elle est là, sur les étals des fleuristes, dans les paniers des vendeurs à la sauvette, à la caisse des supermarchés, elle est là avec ses pétales graciles et ses promesses d'amour éternel : la rose. Un rien banale dans nos quotidiens, elle s'offre et se fane souvent trop vite, se fait alors oublier sans que l'on présage une seule seconde de ce qu'il a fallu de courage, de détresse et de solitude, pour qu'elle arrive jusqu'à nous.

Nana, Jan et Ali ne se connaissent pas et mènent des existences radicalement différentes. Une chose les unit pourtant : la rose. Celle que Nana, tout juste sortie de l'adolescence, entretient sous des serres en Ethiopie, dans des effluves de pesticides qui l'abîment et l'affaiblissent. Celle qu'Ali s'efforce de vendre aux terrasses des cafés parisiens, dans l'espoir de revoir un jour sa famille laissée au Bangladesh. Celle que Jan, acheteur au colossal marché aux fleurs d'Amsterdam, acquiert comme un automate, rongé par la solitude et le mal de vivre. Derrière l'histoire de la rose, ce sont ces trois destins qui se racontent, trois histoires d'êtres humains luttant à leur manière pour survivre dans un rôle qui les destitue d'une part de leur humanité et les contraint à l'asservissement. Pour écrire ce roman juste et terriblement touchant, Oscar Coop-Phane a enquêté sur le marché de la rose, de l'Afrique aux Pays-Bas, et nous décrit un commerce soumis à une impitoyable loi du marché qui affaiblit et abrutit les êtres. Un roman choc qui révèle les dessous du commerce de cette denrée auréolée de romantisme et de promesses d'amour.

Elle est là, sur les étals des fleuristes, dans les paniers des vendeurs à la sauvette, à la caisse des supermarchés, elle est là avec ses pétales graciles et ses promesses d'amour éternel : la rose. Un rien banale dans nos quotidiens, elle s'offre et se fane souvent trop vite, se fait alors oublier sans que l'on présage une seule seconde de ce qu'il a fallu de courage, de détresse et de solitude, pour qu'elle arrive jusqu'à nous.

Nana, Jan et Ali ne se connaissent pas et mènent des existences radicalement différentes. Une chose les unit pourtant : la rose. Celle que Nana, tout juste sortie de l'adolescence, entretient sous des serres en Ethiopie, dans des effluves de pesticides qui l'abîment et l'affaiblissent. Celle qu'Ali s'efforce de vendre aux terrasses des cafés parisiens, dans l'espoir de revoir un jour sa famille laissée au Bangladesh. Celle que Jan, acheteur au colossal marché aux fleurs d'Amsterdam, acquiert comme un automate, rongé par la solitude et le mal de vivre. Derrière l'histoire de la rose, ce sont ces trois destins qui se racontent, trois histoires d'êtres humains luttant à leur manière pour survivre dans un rôle qui les destitue d'une part de leur humanité et les contraint à l'asservissement. Pour écrire ce roman juste et terriblement touchant, Oscar Coop-Phane a enquêté sur le marché de la rose, de l'Afrique aux Pays-Bas, et nous décrit un commerce soumis à une impitoyable loi du marché qui affaiblit et abrutit les êtres. Un roman choc qui révèle les dessous du commerce de cette denrée auréolée de romantisme et de promesses d'amour.


19,50
Conseillé par (Libraire)
25 août 2023

Une comédie humaine tendre et touchante

A 42 ans, une écrivaine ratée dresse un état des lieux de son existence : entre ses enfants absents, son mari malade et ses manuscrits refusés par les éditeurs, elle se sent définitivement invisible. Aussi décide-t-elle de tout plaquer pour se lancer dans une reconversion professionnelle inattendue en devenant pédicure. Chaque jour, elle emprunte les transports en commun en direction du quartier de Marzahn et du petit salon d'esthétique dans lequel elle officie. Elle reçoit aimablement ses clients et, tout en exfoliant les talons, soignant les ongles incarnés et massant les pieds endoloris, elle les écoute raconter leur quotidien, leurs petits bonheurs et leurs intimes souffrances. Il y a Peggy, la femme aux pieds soignés qui s'offre une séance de pédicure en attendant que son chien sorte de chez le toiletteur. Il y a Fritz et ses pieds "d'une beauté antique", abîmés par les chaussures de sécurité, qui gravit quotidiennement les marches des quinze étages de son immeuble pour se maintenir en forme. Il y a la Mère Noll qui sourit quand la fraiseuse vrombit et en oublierait presque, l'espace d'un instant, sa solitude et sa fille tyrannique. Il y a Herr Pietsch qui fut un homme important, du temps de la RDA, et qui vient faire soigner ses pieds de randonneur tout en espérant trouver une femme à qui faire l'amour. Autant de tranches de vie qui se déploient dans un murmure, un sourire, avec pudeur ou décontraction, les pieds enveloppés de lotion exfoliante et les ongles taillés avec précaution. Sous la lime de la pédicure, les coeurs s'ouvrent et les langues se délient, les regrets se chuchotent, les larmes se ravalent et les rires fusent aussi vite que les potins. Katja Oskamp nous offre une comédie humaine bourrée de tendresse, racontant les liens qui se tissent de façon inattendue et l'importance que revêt l'intérêt que l'on porte à ses semblables. Un récit doux et réconfortant dont les héros, abîmés par la vie, racontent le quotidien de Marzahn, quartier populaire au demeurant peu propice au rêve, qui fut la plus grande cité de préfaabriqués de RDA. Un petit trésor d'humanité qui illumine cette rentrée littéraire.

A 42 ans, une écrivaine ratée dresse un état des lieux de son existence : entre ses enfants absents, son mari malade et ses manuscrits refusés par les éditeurs, elle se sent définitivement invisible. Aussi décide-t-elle de tout plaquer pour se lancer dans une reconversion professionnelle inattendue en devenant pédicure. Chaque jour, elle emprunte les transports en commun en direction du quartier de Marzahn et du petit salon d'esthétique dans lequel elle officie. Elle reçoit aimablement ses clients et, tout en exfoliant les talons, soignant les ongles incarnés et massant les pieds endoloris, elle les écoute raconter leur quotidien, leurs petits bonheurs et leurs intimes souffrances. Il y a Peggy, la femme aux pieds soignés qui s'offre une séance de pédicure en attendant que son chien sorte de chez le toiletteur. Il y a Fritz et ses pieds "d'une beauté antique", abîmés par les chaussures de sécurité, qui gravit quotidiennement les marches des quinze étages de son immeuble pour se maintenir en forme. Il y a la Mère Noll qui sourit quand la fraiseuse vrombit et en oublierait presque, l'espace d'un instant, sa solitude et sa fille tyrannique. Il y a Herr Pietsch qui fut un homme important, du temps de la RDA, et qui vient faire soigner ses pieds de randonneur tout en espérant trouver une femme à qui faire l'amour. Autant de tranches de vie qui se déploient dans un murmure, un sourire, avec pudeur ou décontraction, les pieds enveloppés de lotion exfoliante et les ongles taillés avec précaution. Sous la lime de la pédicure, les coeurs s'ouvrent et les langues se délient, les regrets se chuchotent, les larmes se ravalent et les rires fusent aussi vite que les potins. Katja Oskamp nous offre une comédie humaine bourrée de tendresse, racontant les liens qui se tissent de façon inattendue et l'importance que revêt l'intérêt que l'on porte à ses semblables. Un récit doux et réconfortant dont les héros, abîmés par la vie, racontent le quotidien de Marzahn, quartier populaire au demeurant peu propice au rêve, qui fut la plus grande cité de préfaabriqués de RDA. Un petit trésor d'humanité qui illumine cette rentrée littéraire.


Sororité, féminisme, Béguines, Kate Bush, un roman passionnant !

HarperCollins

19,90
Conseillé par (Libraire)
25 août 2023

Une hymne féministe

Tout commence par une petite annonce immobilière sur internet “ Tarn - Hameau à vendre 4 maisons, 2 granges, 2,5 hectares de prés.Pas de voisins proches ……” Claude, passionnée par le destin des béguines, y voit le signe qu’elle attendait tant, le déclic pour changer de vie, tout plaquer et partir avec Lenny son fils de 16 ans. Mais il n'est pas évident pour une mère célibataire de trouver l’argent nécessaire à l’achat de ce bien et le hameau dans le Tarn restera quelques temps un doux rêve.
Et puis il y a une rencontre qui va tout changer : Elie.
Les deux femmes se lient rapidement d’amitié et avec Elie tout devient possible. Oui elles vont acheter ce hameau, oui Claude ira y vivre avec Lenny mais pas seulement, ce lieu deviendra un véritable lieu de partage, un refuge, une communauté créée par les femmes pour les femmes.
Finalement elles seront 4 : Harriet, écossaise, la soixantaine, qui voue un véritable culte pour Kate Bush et Anna la benjamine au caractère bien trempée rejoignent également l’aventure des idées et projets pleins la tête.
Alors comment en sont-elles arrivées là? Comment ce lieu si chaleureux prônant la non violence a pu devenir l’épicentre de toute cette haine et violence conduisant Claude à commettre l'irréparable? Car Claude a tué un homme.
Au début c’est juste un livre, un livre de plus sur la PAL de la rentrée littéraire qui attend bien sagement d’être choisi par son libraire. On l’ouvre et après quelques pages seulement on sait : ce livre va se lire d’une traite et va devenir un nouveau coup de cœur. Véritable hymne à la liberté et à l’amitié, ce roman est captivant et aborde avec justesse et vérité les questions d’injustice et de violences faites aux femmes.

Tout commence par une petite annonce immobilière sur internet “ Tarn - Hameau à vendre 4 maisons, 2 granges, 2,5 hectares de prés.Pas de voisins proches ……” Claude, passionnée par le destin des béguines, y voit le signe qu’elle attendait tant, le déclic pour changer de vie, tout plaquer et partir avec Lenny son fils de 16 ans. Mais il n'est pas évident pour une mère célibataire de trouver l’argent nécessaire à l’achat de ce bien et le hameau dans le Tarn restera quelques temps un doux rêve.
Et puis il y a une rencontre qui va tout changer : Elie.
Les deux femmes se lient rapidement d’amitié et avec Elie tout devient possible. Oui elles vont acheter ce hameau, oui Claude ira y vivre avec Lenny mais pas seulement, ce lieu deviendra un véritable lieu de partage, un refuge, une communauté créée par les femmes pour les femmes.
Finalement elles seront 4 : Harriet, écossaise, la soixantaine, qui voue un véritable culte pour Kate Bush et Anna la benjamine au caractère bien trempée rejoignent également l’aventure des idées et projets pleins la tête.
Alors comment en sont-elles arrivées là? Comment ce lieu si chaleureux prônant la non violence a pu devenir l’épicentre de toute cette haine et violence conduisant Claude à commettre l'irréparable? Car Claude a tué un homme.
Au début c’est juste un livre, un livre de plus sur la PAL de la rentrée littéraire qui attend bien sagement d’être choisi par son libraire. On l’ouvre et après quelques pages seulement on sait : ce livre va se lire d’une traite et va devenir un nouveau coup de cœur. Véritable hymne à la liberté et à l’amitié, ce roman est captivant et aborde avec justesse et vérité les questions d’injustice et de violences faites aux femmes.


23,50
Conseillé par (Libraire)
25 août 2023

Une dystopie glaçante et poétique

Suite à une crise économique sans précédent, les États Unis ont mis en place le PACT : une Loi sur la Sauvegarde de La Culture et des Traditions Américaines visant à éradiquer tous les éléments anti-américains qui pourraient menacer la nation.
C'est ainsi que les américains vivent depuis près d'une décennie acculés sous des lois liberticides où tout citoyen étranger est une menace pour le pays.
Au fil des années la suspicion, la méfiance et la délation sont devenues monnaie courante et la meilleure manière de survivre est de faire profil bas. Une des clauses les plus controversées du PACT est celle permettant aux agences fédérales de retirer les enfants des foyers jugés anti-américains pour les placer dans des familles plus patriotiques et respectables.
C'est pour éviter cette situation que la poétesse Margaret Miu, mêlée malgré elle à une action anti PACT, a pris la fuite il y a 3 ans, laissant derrière elle sa seule raison de vivre : Bird, son fils âgé alors de 9 ans et son âme sœur, son mari Ethan.
Quelques années plus tard, alors que des actes de rébellion isolés viennent perturber toujours un peu plus les autorités , Bird voit sa vie basculer lorsqu'il reçoit une lettre de sa mère disparue...
Quelle lecture ! Celeste NG nous livre une dystopie à la fois glaçante et pleine d'amour et d'espoir. L'intrigue se déroule dans un futur très proche, pour ne pas dire imminent, ce qui rend la lecture encore plus crédible et terrifiante.
On se laisse happer dans ce drame humain et familial, ému par tant d'amour, d'espoir et de soif de justice.
Coup de cœur pour ce roman que tous devraient lire un jour pour ne jamais oublier que la liberté n'a pas de prix.

Suite à une crise économique sans précédent, les États Unis ont mis en place le PACT : une Loi sur la Sauvegarde de La Culture et des Traditions Américaines visant à éradiquer tous les éléments anti-américains qui pourraient menacer la nation.
C'est ainsi que les américains vivent depuis près d'une décennie acculés sous des lois liberticides où tout citoyen étranger est une menace pour le pays.
Au fil des années la suspicion, la méfiance et la délation sont devenues monnaie courante et la meilleure manière de survivre est de faire profil bas. Une des clauses les plus controversées du PACT est celle permettant aux agences fédérales de retirer les enfants des foyers jugés anti-américains pour les placer dans des familles plus patriotiques et respectables.
C'est pour éviter cette situation que la poétesse Margaret Miu, mêlée malgré elle à une action anti PACT, a pris la fuite il y a 3 ans, laissant derrière elle sa seule raison de vivre : Bird, son fils âgé alors de 9 ans et son âme sœur, son mari Ethan.
Quelques années plus tard, alors que des actes de rébellion isolés viennent perturber toujours un peu plus les autorités , Bird voit sa vie basculer lorsqu'il reçoit une lettre de sa mère disparue...
Quelle lecture ! Celeste NG nous livre une dystopie à la fois glaçante et pleine d'amour et d'espoir. L'intrigue se déroule dans un futur très proche, pour ne pas dire imminent, ce qui rend la lecture encore plus crédible et terrifiante.
On se laisse happer dans ce drame humain et familial, ému par tant d'amour, d'espoir et de soif de justice.
Coup de cœur pour ce roman que tous devraient lire un jour pour ne jamais oublier que la liberté n'a pas de prix.


20,00
Conseillé par (Libraire)
25 août 2023

Grandir sous emprise

Perdue dans la campagne autrichienne, Fortuna est une vaste propriété entourée de hauts murs, dans laquelle vivent les membres de la Kommune. Menée par Kong, un ancien instituteur auto-proclamé génie des arts et leader charismatique, cette communauté prône un mode de vie alternatif et le rejet radical du système. Dénonçant les méfaits du capitalisme, du matriarcat et de la famille nucléaire, le leader a établi les règles d'un nouveau mode de vie mettant l'accent sur l'activité artistique et l'expression constante de soi, débarrassé des schémas familiaux conventionnels et régi par un strict système hiérarchique dont il est le seul à tirer les ficelles. Au sein de ce groupe, une petite fille, Loly, est née à Fortuna et n'a jamais rien connu d'autre que le mode de vie imposé par la communauté. Au fil des années, elle s'interroge et se révolte silencieusement contre les lois de ce groupe qui sépare les mères des enfants, mène des humiliations publiques rituelles et dans lequel la place de chacun dépend d'une hiérarchie aussi absurde qu'autoritaire.
.
Dans ce roman qui "s'inspire librement d'une expérience du réel, elle-même fondée sur une illusion collective", l'autrice dresse le portrait touchant d'une petite héroïne évoluant dans un monde né de la mégalomanie et des idéaux d'un seul homme, dans lequel la singularité de chacun est mise à rude épreuve. On assiste à son combat intérieur et silencieux pour exister et s'affirmer malgré tout, au milieu des jeux de pouvoir incessants qui rythment la communauté. Une immersion dans les coulisses d'une secte, aussi déroutante que fascinante, portée par une petite héroïne inoubliable.

Perdue dans la campagne autrichienne, Fortuna est une vaste propriété entourée de hauts murs, dans laquelle vivent les membres de la Kommune. Menée par Kong, un ancien instituteur auto-proclamé génie des arts et leader charismatique, cette communauté prône un mode de vie alternatif et le rejet radical du système. Dénonçant les méfaits du capitalisme, du matriarcat et de la famille nucléaire, le leader a établi les règles d'un nouveau mode de vie mettant l'accent sur l'activité artistique et l'expression constante de soi, débarrassé des schémas familiaux conventionnels et régi par un strict système hiérarchique dont il est le seul à tirer les ficelles. Au sein de ce groupe, une petite fille, Loly, est née à Fortuna et n'a jamais rien connu d'autre que le mode de vie imposé par la communauté. Au fil des années, elle s'interroge et se révolte silencieusement contre les lois de ce groupe qui sépare les mères des enfants, mène des humiliations publiques rituelles et dans lequel la place de chacun dépend d'une hiérarchie aussi absurde qu'autoritaire.
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Dans ce roman qui "s'inspire librement d'une expérience du réel, elle-même fondée sur une illusion collective", l'autrice dresse le portrait touchant d'une petite héroïne évoluant dans un monde né de la mégalomanie et des idéaux d'un seul homme, dans lequel la singularité de chacun est mise à rude épreuve. On assiste à son combat intérieur et silencieux pour exister et s'affirmer malgré tout, au milieu des jeux de pouvoir incessants qui rythment la communauté. Une immersion dans les coulisses d'une secte, aussi déroutante que fascinante, portée par une petite héroïne inoubliable.