Conseils de lecture

22,90
Conseillé par (Libraire)
15 septembre 2023

Un thriller psychologique redoutable

Le destin de Pete et Maddie bascule brutalement lorsque de parfaits inconnus se présentent à leur domicile pour leur annoncer que leur petit garçon de deux ans, Théo, n'est pas leur fils biologique.
Atterrés par cette situation, ils découvrent que Théo, né grand prématuré, a été échangé lors de son transfert en soin intensif dans le service de néonatologie : les bracelets de deux bébés ont été échangés.
Tiraillé entre les liens du sang et les liens du cœur, le couple se positionne rapidement sur cette situation improbable et les premiers échanges avec l’autre famille laissent présager d’un avenir serein, chacune étant bien décidée à préserver l’équilibre des enfants et à s’impliquer auprès de leur enfant biologique.
Mais la situation devient incontrôlable : la suspicion, les coups bas et les trahisons remplacent rapidement les promesses et la confiance que les deux familles s’étaient accordé à leur première rencontre.
Amateurs de thrillers foncez découvrir ce titre ! JP Delaney nous propose un thriller psychologique redoutable et tous les ingrédients sont réunis pour tenir le lecteur en haleine jusqu’aux dernières pages : des personnages attachants et torturés qui peuvent à tout moment se révéler coupables, une intrigue rythmée qui ne laisse aucun répit et un twist final remarquable !


Nouvelle édition

Jets d'encre

19,00
Conseillé par (Libraire)
9 septembre 2023

Une fable surréaliste

Dès leur première rencontre, Roland, le cheminot, tombe sous le charme d'Alice, une prostituée, au point de la demander immédiatement en mariage. Après de nombreuses passes et pas mal de promesses, ils finissent par convoler et voient vite leur quotidien chamboulé par l'arrivée d'Ignace et Cosette, des jumeaux, qu'ils décident de laisser grandir dans un placard. Tandis qu'Alice reçoit ses clients dans la salle de bains, s'accordant quelques pauses pour entrouvrir le placard et admirer ses si beaux bébés, Roland passe de mornes journées entre la gare et les wagons. Englué dans cette vie qui ne lui convient guère, il se noie dans l'alcool et prend un jour une décision censée changer sa vie : trouver à tout prix un moyen pour ne plus avoir à travailler. Car au-delà de ces blocs de béton où s'entassent ses semblables, par delà les vestiges de cette ville qui a perdu son charme et se laisse envahir par les machines, doit bien exister un endroit merveilleux où l'on peut se contenter d'être en paix et s'imaginer en vacances ? Mais tandis que Roland se détourne de son foyer au profit de sa vie rêvée, sa quête obsessionnelle se transforme en véritable descente vers l'enfer.

François Arnould nous livre ici un texte écrit dans les années 80, peut-être exhumé d'un tiroir ou d'un vieux grenier, qui nous embarque dans un récit surréaliste mené à la manière d'une fable hallucinée. Dans cette histoire sombre et pesante, les sursauts poétiques ne cessent de nous éblouir et l'on retrouve, sous la plume d'Arnould, un univers teinté de surréalisme à la Vian où l'absurde s'invite volontiers. Un conte désenchanté à découvrir !

Dès leur première rencontre, Roland, le cheminot, tombe sous le charme d'Alice, une prostituée, au point de la demander immédiatement en mariage. Après de nombreuses passes et pas mal de promesses, ils finissent par convoler et voient vite leur quotidien chamboulé par l'arrivée d'Ignace et Cosette, des jumeaux, qu'ils décident de laisser grandir dans un placard. Tandis qu'Alice reçoit ses clients dans la salle de bains, s'accordant quelques pauses pour entrouvrir le placard et admirer ses si beaux bébés, Roland passe de mornes journées entre la gare et les wagons. Englué dans cette vie qui ne lui convient guère, il se noie dans l'alcool et prend un jour une décision censée changer sa vie : trouver à tout prix un moyen pour ne plus avoir à travailler. Car au-delà de ces blocs de béton où s'entassent ses semblables, par delà les vestiges de cette ville qui a perdu son charme et se laisse envahir par les machines, doit bien exister un endroit merveilleux où l'on peut se contenter d'être en paix et s'imaginer en vacances ? Mais tandis que Roland se détourne de son foyer au profit de sa vie rêvée, sa quête obsessionnelle se transforme en véritable descente vers l'enfer.

François Arnould nous livre ici un texte écrit dans les années 80, peut-être exhumé d'un tiroir ou d'un vieux grenier, qui nous embarque dans un récit surréaliste mené à la manière d'une fable hallucinée. Dans cette histoire sombre et pesante, les sursauts poétiques ne cessent de nous éblouir et l'on retrouve, sous la plume d'Arnould, un univers teinté de surréalisme à la Vian où l'absurde s'invite volontiers. Un conte désenchanté à découvrir !


Roman

Grasset

18,00
Conseillé par (Libraire)
30 août 2023

Une histoire de la rose

Elle est là, sur les étals des fleuristes, dans les paniers des vendeurs à la sauvette, à la caisse des supermarchés, elle est là avec ses pétales graciles et ses promesses d'amour éternel : la rose. Un rien banale dans nos quotidiens, elle s'offre et se fane souvent trop vite, se fait alors oublier sans que l'on présage une seule seconde de ce qu'il a fallu de courage, de détresse et de solitude, pour qu'elle arrive jusqu'à nous.

Nana, Jan et Ali ne se connaissent pas et mènent des existences radicalement différentes. Une chose les unit pourtant : la rose. Celle que Nana, tout juste sortie de l'adolescence, entretient sous des serres en Ethiopie, dans des effluves de pesticides qui l'abîment et l'affaiblissent. Celle qu'Ali s'efforce de vendre aux terrasses des cafés parisiens, dans l'espoir de revoir un jour sa famille laissée au Bangladesh. Celle que Jan, acheteur au colossal marché aux fleurs d'Amsterdam, acquiert comme un automate, rongé par la solitude et le mal de vivre. Derrière l'histoire de la rose, ce sont ces trois destins qui se racontent, trois histoires d'êtres humains luttant à leur manière pour survivre dans un rôle qui les destitue d'une part de leur humanité et les contraint à l'asservissement. Pour écrire ce roman juste et terriblement touchant, Oscar Coop-Phane a enquêté sur le marché de la rose, de l'Afrique aux Pays-Bas, et nous décrit un commerce soumis à une impitoyable loi du marché qui affaiblit et abrutit les êtres. Un roman choc qui révèle les dessous du commerce de cette denrée auréolée de romantisme et de promesses d'amour.

Elle est là, sur les étals des fleuristes, dans les paniers des vendeurs à la sauvette, à la caisse des supermarchés, elle est là avec ses pétales graciles et ses promesses d'amour éternel : la rose. Un rien banale dans nos quotidiens, elle s'offre et se fane souvent trop vite, se fait alors oublier sans que l'on présage une seule seconde de ce qu'il a fallu de courage, de détresse et de solitude, pour qu'elle arrive jusqu'à nous.

Nana, Jan et Ali ne se connaissent pas et mènent des existences radicalement différentes. Une chose les unit pourtant : la rose. Celle que Nana, tout juste sortie de l'adolescence, entretient sous des serres en Ethiopie, dans des effluves de pesticides qui l'abîment et l'affaiblissent. Celle qu'Ali s'efforce de vendre aux terrasses des cafés parisiens, dans l'espoir de revoir un jour sa famille laissée au Bangladesh. Celle que Jan, acheteur au colossal marché aux fleurs d'Amsterdam, acquiert comme un automate, rongé par la solitude et le mal de vivre. Derrière l'histoire de la rose, ce sont ces trois destins qui se racontent, trois histoires d'êtres humains luttant à leur manière pour survivre dans un rôle qui les destitue d'une part de leur humanité et les contraint à l'asservissement. Pour écrire ce roman juste et terriblement touchant, Oscar Coop-Phane a enquêté sur le marché de la rose, de l'Afrique aux Pays-Bas, et nous décrit un commerce soumis à une impitoyable loi du marché qui affaiblit et abrutit les êtres. Un roman choc qui révèle les dessous du commerce de cette denrée auréolée de romantisme et de promesses d'amour.


19,50
Conseillé par (Libraire)
25 août 2023

Une comédie humaine tendre et touchante

A 42 ans, une écrivaine ratée dresse un état des lieux de son existence : entre ses enfants absents, son mari malade et ses manuscrits refusés par les éditeurs, elle se sent définitivement invisible. Aussi décide-t-elle de tout plaquer pour se lancer dans une reconversion professionnelle inattendue en devenant pédicure. Chaque jour, elle emprunte les transports en commun en direction du quartier de Marzahn et du petit salon d'esthétique dans lequel elle officie. Elle reçoit aimablement ses clients et, tout en exfoliant les talons, soignant les ongles incarnés et massant les pieds endoloris, elle les écoute raconter leur quotidien, leurs petits bonheurs et leurs intimes souffrances. Il y a Peggy, la femme aux pieds soignés qui s'offre une séance de pédicure en attendant que son chien sorte de chez le toiletteur. Il y a Fritz et ses pieds "d'une beauté antique", abîmés par les chaussures de sécurité, qui gravit quotidiennement les marches des quinze étages de son immeuble pour se maintenir en forme. Il y a la Mère Noll qui sourit quand la fraiseuse vrombit et en oublierait presque, l'espace d'un instant, sa solitude et sa fille tyrannique. Il y a Herr Pietsch qui fut un homme important, du temps de la RDA, et qui vient faire soigner ses pieds de randonneur tout en espérant trouver une femme à qui faire l'amour. Autant de tranches de vie qui se déploient dans un murmure, un sourire, avec pudeur ou décontraction, les pieds enveloppés de lotion exfoliante et les ongles taillés avec précaution. Sous la lime de la pédicure, les coeurs s'ouvrent et les langues se délient, les regrets se chuchotent, les larmes se ravalent et les rires fusent aussi vite que les potins. Katja Oskamp nous offre une comédie humaine bourrée de tendresse, racontant les liens qui se tissent de façon inattendue et l'importance que revêt l'intérêt que l'on porte à ses semblables. Un récit doux et réconfortant dont les héros, abîmés par la vie, racontent le quotidien de Marzahn, quartier populaire au demeurant peu propice au rêve, qui fut la plus grande cité de préfaabriqués de RDA. Un petit trésor d'humanité qui illumine cette rentrée littéraire.

A 42 ans, une écrivaine ratée dresse un état des lieux de son existence : entre ses enfants absents, son mari malade et ses manuscrits refusés par les éditeurs, elle se sent définitivement invisible. Aussi décide-t-elle de tout plaquer pour se lancer dans une reconversion professionnelle inattendue en devenant pédicure. Chaque jour, elle emprunte les transports en commun en direction du quartier de Marzahn et du petit salon d'esthétique dans lequel elle officie. Elle reçoit aimablement ses clients et, tout en exfoliant les talons, soignant les ongles incarnés et massant les pieds endoloris, elle les écoute raconter leur quotidien, leurs petits bonheurs et leurs intimes souffrances. Il y a Peggy, la femme aux pieds soignés qui s'offre une séance de pédicure en attendant que son chien sorte de chez le toiletteur. Il y a Fritz et ses pieds "d'une beauté antique", abîmés par les chaussures de sécurité, qui gravit quotidiennement les marches des quinze étages de son immeuble pour se maintenir en forme. Il y a la Mère Noll qui sourit quand la fraiseuse vrombit et en oublierait presque, l'espace d'un instant, sa solitude et sa fille tyrannique. Il y a Herr Pietsch qui fut un homme important, du temps de la RDA, et qui vient faire soigner ses pieds de randonneur tout en espérant trouver une femme à qui faire l'amour. Autant de tranches de vie qui se déploient dans un murmure, un sourire, avec pudeur ou décontraction, les pieds enveloppés de lotion exfoliante et les ongles taillés avec précaution. Sous la lime de la pédicure, les coeurs s'ouvrent et les langues se délient, les regrets se chuchotent, les larmes se ravalent et les rires fusent aussi vite que les potins. Katja Oskamp nous offre une comédie humaine bourrée de tendresse, racontant les liens qui se tissent de façon inattendue et l'importance que revêt l'intérêt que l'on porte à ses semblables. Un récit doux et réconfortant dont les héros, abîmés par la vie, racontent le quotidien de Marzahn, quartier populaire au demeurant peu propice au rêve, qui fut la plus grande cité de préfaabriqués de RDA. Un petit trésor d'humanité qui illumine cette rentrée littéraire.


Sororité, féminisme, Béguines, Kate Bush, un roman passionnant !

HarperCollins

19,90
Conseillé par (Libraire)
25 août 2023

Une hymne féministe

Tout commence par une petite annonce immobilière sur internet “ Tarn - Hameau à vendre 4 maisons, 2 granges, 2,5 hectares de prés.Pas de voisins proches ……” Claude, passionnée par le destin des béguines, y voit le signe qu’elle attendait tant, le déclic pour changer de vie, tout plaquer et partir avec Lenny son fils de 16 ans. Mais il n'est pas évident pour une mère célibataire de trouver l’argent nécessaire à l’achat de ce bien et le hameau dans le Tarn restera quelques temps un doux rêve.
Et puis il y a une rencontre qui va tout changer : Elie.
Les deux femmes se lient rapidement d’amitié et avec Elie tout devient possible. Oui elles vont acheter ce hameau, oui Claude ira y vivre avec Lenny mais pas seulement, ce lieu deviendra un véritable lieu de partage, un refuge, une communauté créée par les femmes pour les femmes.
Finalement elles seront 4 : Harriet, écossaise, la soixantaine, qui voue un véritable culte pour Kate Bush et Anna la benjamine au caractère bien trempée rejoignent également l’aventure des idées et projets pleins la tête.
Alors comment en sont-elles arrivées là? Comment ce lieu si chaleureux prônant la non violence a pu devenir l’épicentre de toute cette haine et violence conduisant Claude à commettre l'irréparable? Car Claude a tué un homme.
Au début c’est juste un livre, un livre de plus sur la PAL de la rentrée littéraire qui attend bien sagement d’être choisi par son libraire. On l’ouvre et après quelques pages seulement on sait : ce livre va se lire d’une traite et va devenir un nouveau coup de cœur. Véritable hymne à la liberté et à l’amitié, ce roman est captivant et aborde avec justesse et vérité les questions d’injustice et de violences faites aux femmes.

Tout commence par une petite annonce immobilière sur internet “ Tarn - Hameau à vendre 4 maisons, 2 granges, 2,5 hectares de prés.Pas de voisins proches ……” Claude, passionnée par le destin des béguines, y voit le signe qu’elle attendait tant, le déclic pour changer de vie, tout plaquer et partir avec Lenny son fils de 16 ans. Mais il n'est pas évident pour une mère célibataire de trouver l’argent nécessaire à l’achat de ce bien et le hameau dans le Tarn restera quelques temps un doux rêve.
Et puis il y a une rencontre qui va tout changer : Elie.
Les deux femmes se lient rapidement d’amitié et avec Elie tout devient possible. Oui elles vont acheter ce hameau, oui Claude ira y vivre avec Lenny mais pas seulement, ce lieu deviendra un véritable lieu de partage, un refuge, une communauté créée par les femmes pour les femmes.
Finalement elles seront 4 : Harriet, écossaise, la soixantaine, qui voue un véritable culte pour Kate Bush et Anna la benjamine au caractère bien trempée rejoignent également l’aventure des idées et projets pleins la tête.
Alors comment en sont-elles arrivées là? Comment ce lieu si chaleureux prônant la non violence a pu devenir l’épicentre de toute cette haine et violence conduisant Claude à commettre l'irréparable? Car Claude a tué un homme.
Au début c’est juste un livre, un livre de plus sur la PAL de la rentrée littéraire qui attend bien sagement d’être choisi par son libraire. On l’ouvre et après quelques pages seulement on sait : ce livre va se lire d’une traite et va devenir un nouveau coup de cœur. Véritable hymne à la liberté et à l’amitié, ce roman est captivant et aborde avec justesse et vérité les questions d’injustice et de violences faites aux femmes.